Bonjour Philippe, peut-on en savoir un peu plus sur toi ?

Philippe Braquier
Crédits : Ma petite couche

Ah oui mais c’est plus cher ! (rires)

Être et devenir, j’aime bien l’idée de « devenir pour être », je suis devenu pour être ce que je suis aujourd’hui, c’est-à-dire un individu à sa place. En effet, après une trentaine d’années dans l’administration militaire et publique, j’ai senti qu’une transition s’offrait à moi.

Aujourd’hui, je suis sophrologue et préparateur-livreur chez Ma petite couche, fier d’être utile et de cette double activité.

Pourquoi faire partie de Ma petite couche ?

Mais pourquoi ne pas en faire partie ? (rires)

L’histoire a commencé il y a deux ans, lors d’une rencontre dans la coopérative de coworking CASACO (https://www.casaco.fr/), avec Antoine de Chambost, l’un des deux porteurs du projet Ma petite couche. J’ai ressenti la nécessité de faire évoluer ma situation professionnelle en intégrant ma propre transition écologique et humaine.

Le moment où Antoine et Philippe m’ont proposé d’être le livreur cycliste de Ma petite couche coïncidait avec ma recherche d’une mobilité douce, alternative et plus autonome. Un mois plus tard, j’étais livreur chez Ma petite couche, une entreprise dynamique qui me permettait de faire un geste pour l’environnement et de travailler dans une climat de confiance.

Mais en fait, que fais-tu chez Ma petite couche ?

Je suis préparateur et livreur en charge de la location lavage.

En tant que préparateur, je m’occupe du contrôle de qualité, du montage et de la mise en sac des couches.

En tant que livreur, je participe au service de location lavage, qui consiste à apporter des couches propres aux familles et à récupérer les couches utilisées. J’organise également la livraison, en m’adaptant le plus possible leurs besoins et à leur convenance.

Le vélo est un thème récurrent dans ta vie, quelle relation as-tu développé avec ce moyen de transport actif ?

Philippe sur sa monture
Crédits : Ma petite couche

Il y a quelques mois, je me suis rendu compte que le vélo m’avait toujours accompagné, et ce depuis mon adolescence. Cycliste averti depuis plusieurs années, entrer chez Ma petite couche m’a permis d’associer le vélo et la couche lavable, ce qui me semble être l’équation parfaite pour faire ma part dans la protection de la planète. En plus, d’être un atout écologique, le vélo fait le lien entre activité professionnelle, activité physique et mieux-être personnel.

Avec ce mode de livraison actif, nous avons effectué près de 3800 kilomètres dans le sud-ouest parisien et acheminé près de 2 tonnes et demies de couches, en tout juste un an. Par ailleurs, la récente acquisition d’un vélo cargo nous permet d’aller encore plus loin dans cette mission en transportant plus.

Quelles valeurs prônes-tu ?

Je mise beaucoup sur le rapport humain, c’est-à-dire l’échange, la solidarité, la bienveillance et la confiance, qui est aussi l’ADN de Ma petite couche. Ce sont des valeurs que je porte également dans mon métier de sophrologue.

Quel est ton moment préféré chez Ma petite couche ?

J’ai le privilège d’avoir un contact direct avec les familles lors des livraisons. Des liens se créent et se confirment lors de l’échange. C’est un moment essentiel dans l’accompagnement des familles à l’utilisation des couches, ainsi que pour veiller à la bonne qualité des rapports que nous entretenons avec elles.

Mon moment favori a donc lieu lors des livraisons, notamment quand un.e aîné.e rapporte les couches utilisées puis apporte les couches à son frère ou sa soeur.

En trois mots clés, que dirais-tu à des futurs parents ou à des parents encore hésitants et sceptiques face aux couches lavables ?

Vous pouvez continuer d’être hésitants à condition d’avoir essayé. (rires)

Plus sérieusement, de nombreux jugements et idées reçues circulent autour de la couche lavable. Venez plutôt les essayer !

La principale motivation pour passer aux couches lavables me semble être celle de protéger et prendre soin des bébés. Ils naissent dans un monde rempli de nuisances en tout genre. Les couches lavables leur permettent au moins d’éviter celle des perturbateurs endocriniens.

Après avoir pris soin de bébé, la protection de la planète me semble essentielle, à travers la limitation de ses déchets. En effet, près d’une tonne de couches sont utilisées entre la naissance et le début de la propreté : cet amas de déchets ne rentrerait même pas dans une voiture !

Un petit mot pour la fin ?

Je suis heureux d’être là !

Et heureux d’avoir été interviewé par Judith, notre stagiaire pour cet été. (rires).

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